J'avais rendez-vous avec Emily Loizeau

Voilà déja deux mois que j'attendais fort ce moment. Le théatre était parfait et Emily Loizeau est arrivée dans un soir de brume. Epais brouillard même, qui aurait pu nous faire perdre, non loin de l'ancien cimetière. 

Elle a été extraordinnaire, lumineuse, et sensible. Elle a débuté avec "parce que mon rire a la couleur du vent". Tout simplement magique. J'ai aimé sa "pudeur" tout le long, elle était presque "intimidée"... (ça c'est moi qui le dit). Dans l'émission de Ruquier il y a quelques semaines, le chroniqueur lui disait qu'elle n'était pas populaire comme d'autres, et s'en questionnait. TANT MIEUX, oui tant mieux, moi j'espère qu'elle le restera (pas)populaire, car j'aime cette impression intimiste, cette sensibilité si douce si délicate, qui nous rend spectateur unique dans nos émotions.

J'ai bien sûr été enchantée par "tyger"... merveilleux, qui ressemble à un longue marche (quête) à travers la vie, la brume d'automne.  Je me suis sentie si bien dans "ma maison", protégée, à l'abri du monde, aimée...

Et puis il y a ma préférée, celle qui est pour moi la plus précieuse, qui vient toucher une partie de moi que j'avais laissé de côté. Celle qui me fait trembler à l'intérieur... 

A bientôt chère Emily, quelque part parmi les cailloux